Le collectif Pas d’enfants à la rue de Blois, le collectif de soutien aux sans papiers, la Cimade et la Ligue des Droits de l’Homme appellent à se rassembler à Blois

mardi 26 mars à partir de 17h30

devant la Préfecture et le Conseil Départemental

 
Le Conseil Départemental a décidé la fin de prise en charge de l’hébergement d’urgence pour 39 mères de famille et 76 enfants, à partir du 1er avril.
Aucune solution n’est proposée à ce jour.
Mardi 26 mars, soyons nombreux pour atteindre un seul objectif : pas d’enfant à la rue !
Le 20 novembre dernier, à l’occasion de la Journée Internationale des droits de l’Enfant, nous étions 600 !
Le 26 mars prochain, soyons encore plus nombreux à nous mobiliser.
Des enfants à la rue, en France, en 2024, ce n’est pas digne de notre pays. 
Des solutions existent : lors d’une conférence de presse organisée mercredi 20 mars, nous avons informé les médias présents que l’ancienne résidence étudiante Rocheron, à Blois, était prête pour accueillir des familles. Cela représenterait une trentaine de logements, du studio au F2.
Le centre de formation du SDIS41(Service Départemental d’Incendie et de Secours), dépendant du Conseil Départemental est vide : là encore, de nombreux logements pourraient être occupés.
Le Conseil Départemental et la Préfecture informent que l’hébergement d’urgence coûte cher. C’est une évidence !
Nous rappelons qu’une rallonge budgétaire de 120 millions a été actée il y a quelques mois, que des logements pérennes, tels que ceux du site Rocheron, sont 4 à 5 fois moins chers que des nuits à l’hôtel et sont également un gage de mieux vivre pour les familles logées.
En décembre, la Préfecture a déclaré « zéro enfant à la rue ». 
Qu’elle renouvelle cette déclaration au premier avril !