Samedi 25 mai, on manifeste contre le choc des savoirs, pour l’école publique et laïque.
Dans la suite des actions menées contre le choc des savoirs et en défense à l’école publique et laïque, la FSU appelle, avec une intersyndicale très large, à manifester à Paris et partout en France.
En Loir-et-Cher, l’intersyndicale départementale appelle à se rassembler à 10h30 au carrefour de la Résistance à Blois.
Les manifestations du 25 mai ne sont qu’une étape supplémentaire dans la mobilisation. Dès la semaine suivante, trois réunions publiques seront organisées dans le département à Blois, Romorantin et Vendôme (voir tracts ci-dessous à diffuser largement auprès des collègues et des parents d’élèves). Au-delà, l’intersyndicale appelle à organiser des réunions publiques partout où c’est possible. L’objectif est de continuer le travail de conviction et de démontrer la nocivité du choc des savoirs.
Dans les établissements et les écoles, l’action doit continuer. Il s’agit par tous les moyens d’empêcher la mise place de la réforme : interventions en CA, boycott des concertations, adresses aux corps d’inspection, mise en place de groupes hétérogènes, motion de conseils des maîtres…
Depuis 2017, les politiques éducatives forment un tout cohérent visant à en finir avec l’idée d’une école égalitaire, où tous les élèves ont le même droit de réussir. En s’appuyant sur une description d’une école du passé largement imaginaire et mythifiée, le gouvernement avance un modèle d’école libérale, fondé sur de prétendus mérites individuels et justifiant surtout la reproduction sociale. Mise en place de parcoursup, réforme du lycée et du baccalauréat, réforme de la voie professionnelle et maintenant le choc des savoirs achèvent la transformation libérale du système éducatif et va jusqu’à remettre en cause toutes les valeurs et les principes qui l’ont fondé.
Le choc des savoirs, c’est l’aggravation des inégalités scolaires de la petite section jusqu’en Terminale, c’est la mise en place de nouveaux programmes qui déclinent les « petits guides injonctifs » à la Blanquer, c’est la généralisation des évaluations nationales du CP à la 2nde… Pour imposer ses dogmes, le gouvernement cherche à mettre sous tutelle les personnels en niant leur professionnalisme et en cherchant à valoriser ceux qui appliqueront les « bonnes pratiques » qui n’ont pourtant jamais été validées par les travaux de la recherche.
Pour aller plus loin, nous vous conseillons la lecture du dossier « l’école face au choc des savoirs » paru dans la revue « Pour » n°256 de la FSU.