La FSU appelle avec la CGT et Solidaires à une nouvelle journée de grève et de manifestation le mardi 2 décembre.

Rassemblements et manifestations à :

Romorantin : 10h Place de la Paix
Vendôme : 10h30 Place de la Liberté
Blois : 14h15 devant la préfecture.

Dans la continuité des autres journées d’action, il s’agira une nouvelle fois de dire stop à l’austérité et d’exiger un budget à la hauteur des enjeux de justice sociale, fiscale et environnementale.

En 2024, grâce aux grèves et aux manifestations, nous avions réussi à faire reculer le gouvernement sur les trois jours de carences et sur les suppressions de postes dans l’éducation nationale. Ces gains démontrent que l’action syndicale reste efficace et peut faire bouger les lignes.

Cette année, le gouvernement revient avec un budget d’austérité pour les services publics et leurs agent·es :

  • 4000 suppressions de postes dans l’éducation nationale,
  • gel des rémunérations et des pensions,
  • limitation de la durée des congés maladie,
  • augmentation des franchises médicales,

Non contents de cette austérité qui renforcera les inégalités, les sénateurs et certains députés proposent d’aggraver encore la facture. Ainsi les sénateurs souhaitent la suppression de 8000 postes dans l’éducation nationale ! Le rapporteur général de la commission des finances Ph Juvin propose quant à lui tout simplement le gel de toutes les promotions des fonctionnaires de l’État !

Or nos revendications pour la justice sociale, fiscale et environnementale sont finançables ! Pour s’en convaincre, la FSU a conçu un simulateur de budget.

Devant la cacophonie au Parlement et l’impossibilité de terminer les débats, il est de plus en plus probable que le gouvernement ait recours aux ordonnances, ce qui lui laisserait les mains totalement libres.

Pour la FSU, il faut aujourd’hui construire les mobilisations dans les différents secteurs, à commencer par celui de l’Éducation Nationale. Les différentes attaques qu’elle a subies depuis 2017 ont profondément affaibli le système éducatif. Il faut obtenir un plan d’urgence pour l’éducation qui passe par :

  • l’arrêt des suppressions de postes,
  • l’augmentation des salaires et la revalorisation des carrières,
  • la remise en cause des politiques éducatives mises en place depuis 2017.

Par ailleurs, la convention citoyenne sur les temps de l’enfant devrait rendre ses conclusions le 23 novembre. Mais déjà certains commencent à avancer des solutions inacceptables pour les personnels, en revenant par exemple sur la semaine à 4 jours et demi ou en proposant d’externaliser une partie des enseignements jugés non fondamentaux.

En outre, la mise en place de la PSC confirme les analyses de la FSU depuis 2021. C’est en effet avec lucidité qu’elle s’était engagée dans les négociations en vue d’obtenir le maximum d’avancées pour la couverture complémentaire. Mais dans le même temps, la FSU a toujours soutenu et continue à revendiquer la prise en charge à 100% des soins prescrits par la Sécurité Sociale. En basculant une partie des financements conscrés à la PSC vers la Sécu, cette prise en charge est tout à fait possible. Là encore, c’est par nos mobilisations que nous y parviendrons.

Toutes les raisons sont donc réunies pour s’engager dans cette nouvelle journée de grèves et de manifestations.

Télécharger le 4p. FSU sur la dette publique :

Voir l’appel départemental :