Mardi 5 novembre à 10h, les enseignants du collège Bégon ont débrayé pendant une heure pour exprimer leur colère face à une importante dégradation des conditions de travail depuis la rentrée. Les effectifs ne cessent d’augmenter ces dernières années et ont atteint des sommets à la rentrée de septembre 2024 avec des classes à 24 voire 25 élèves dans un établissement pourtant classé en éducation prioritaire renforcée.

Le climat scolaire est très clairement dégradé en raison de ce nombre d’élèves par classe qui ne permet pas des conditions d’apprentissage sereines et efficaces. De plus, une demi-douzaine d’élèves ayant une notification ULIS ne sont pas accueillis dans le dispositif et sont scolarisés en milieu ordinaire, ce qui ajoute à leurs difficultés.

Les groupes de besoin en 6e et 5e ajoutent au désordre et à la difficulté pour les élèves à se repérer dans l’établissement et dans leur emploi du temps, particulièrement en 6e.

Que dire de l’équipe de vie scolaire qui a dû faire face à des incidents importants qui ont entraîné des arrêts de travail, et donc de leur conditions de travail du fait du sous-effectif.

S’ajoute à tous ces problèmes, des locaux moins bien entretenus du fait d’un manque de personnels techniques et d’une liste de réparations qui s’allonge elle aussi à mesure des années.

La FSU 41 réaffirme son souhait que l’éducation prioritaire le soit réellement à la fois pour l’éducation nationale et la collectivité.