Compte rendu du CHSCT Départemental du 28 avril 2020

Vos représentants FSU vous livrent dans cet article les principales informations et les réponses aux questions posées concernant la situation de crise et de confinement.

Présents : 

Pour la FSU : Aline Chevallier, Stéphane Ricordeau, François Murail, Stéphane Leroy, Emmanuel Mercier, Joanna Pfeiffer + Odile Mothet

Pour FO : Benjamin Brûlant, Pascal Olmeido

Pour l’UNSA : Laetitia Plassais

Pour l’administration : Mme Lair (inspectrice d’académie), Mme Bellegarde (SG), M Lasseur (conseiller de prévention), Mme Rolland , Mme Egiole (ISST), Mme Lasne (assistante sociale des personnels), M Rivière

 

Contexte départemental : 19 enseignants malades, 1 AESH, 1 SAENES, 2 ATSEM.

 

  1. Plan de reprise dans les établissements :

 

  • Jusqu’au 11 mai :

Les masques ont été livrés dans les écoles et les établissements du second degré pour l’accueil des enfants de personnels soignants.

Aucune information n’a été faite auprès des collègues assurant l’accueil sur l’obligation de porter ces masques car il n’y a eu sur la période aucune directive en ce sens du ministère.

Nous avons demandé à ce qu’une information plus contraignante soit faite auprès des personnels.

Les masques vont être livrés dans le courant de la semaine prochaine dans les autres établissements du département.

 

  • A partir du 11 mai :

Aucune présence dans les établissements pour les collègues non concernés.

Pas de présence systématique des AESH, AESH présent si les élèves dont ils ont la charge sont présents.

Accueil des enfants de personnels soignants : l’IA ne sait pas si l’accueil se poursuivra tel qu’il existe aujourd’hui, ou s’ils rentreront dans le pot commun des autres élèves.

Les masques sont sensés arriver, pas de précisions sur leur nombre, ni la date de réception, ni sur le type de masques. Mais il n’y aura pas d’ouvertures des établissements s’il n’y a pas de masques;

 

  • Journée de pré-rentrée :

Le lundi 11 mai dans les écoles.

Selon l’IA, dans le second degré, charge aux chefs d’établissement de proposer une organisation. Pas de pré-rentrée en nombre dans les établissements, nécessité d’échelonner les réunions. Il est possible qu’il y’ai deux jours de pré-rentrée en fonction des situations locales.

Pour nous il y a nécessité de donner y compris aux chefs d’établissement des consignes claires sur ces journées de pré-rentrée, notamment par rapport au regroupement trop important de personnels.

 

  • Transport :

IA a eu une réunion avec le conseil régional. Un bus de 50 places peut accueillir 20 élèves.

Les organisations des établissements ne sont pas stabilisées. Chaque décision aura des conséquences sur l’ensemble du « réseau éducatif » si les transports sont communs entre premier et second degré.

Une enquête va être faite auprès des parents d’élèves pour savoir si a priori, ils ne sont pas opposés au retour à l’école de leurs enfants.

Pour nous, ce croisement de données est peu réalisable, la majorité des parents se décideront si et seulement si les conditions sanitaires sont réunies.

 

  • Protocole national :

Un protocole national serait en discussion/ construction.

Les capacités d’accueil doivent être clairement définies

Pour la FSU, c’est une condition sine qua non pour reprendre.

 

  • Santé des personnels / garde d’enfants

Santé fragile : Il faut contacter le Dr Gruel (Docteur Cécile Gruel 02 38 79 46 70 ce.medic@ac-orleans-tours.fr)

Pour le moment, l’IA n’a pas de précision sur l’entourage qui aurait une santé fragile.

Nous avons interpelé l’IA sur le risque de saturation du Dr Gruel au regard du nombre de personnels dans l’académie.

 

Reconnaissance en maladie professionnelle : pas de réponse de l’IA sur la possibilité ou non d’une reconnaissance en maladie professionnelle si les collègues sont atteints.

 

Collègues parents : ASA possible jusqu’au 16 ans de l’enfant.

 

  • Présentiel/distanciel :

Pour l’IA, il faut assurer le présentiel et le distanciel. Les collectivités peuvent mettre en place des activités y compris dans la journée pour accueillir les élèves. Les enseignants qui resteront à la maison prendront en charge l’enseignement à distance des autres élèves, y compris ceux dont ils n’ont pas forcément la responsabilité. Il y a des modalités pédagogiques qui se prêtent à l’enseignement à distance et qui selon elle, sont cumulables avec le présentiel, type classe inversée. Selon elle, le potentiel de remplacement n’a pas été assez utilisé dans le 1er degré.

 

Pour nous, il est hors de question que cela se passe comme ça au risque d’une surcharge de travail beaucoup trop importante. Ce n’est par ailleurs pas à nous de nous organiser pour pallier ce problème. Les communes ne pourront pas toutes organiser des activités périscolaires. L’enseignement à distance prend plus de temps.

En ce qui concerne la classe inversée, cette méthode pédagogique ne convient pas à tous les enseignants, parfois par manque de formation, parfois par manque de temps, parfois aussi par conviction pédagogique.

 

Puis l’IA est revenue sur ses propos en disant qu’il n’était pas question d’imposer une quelconque méthode pédagogique et que l’objectif de la fin d’année est bien de stabiliser les connaissances acquises des élèves.

 

  • Nettoyage des locaux :

Certaines mairies ont déjà fait part de difficultés à nettoyer les locaux de manière régulière notamment dans les classes de maternelle. L’IA et le préfet sont régulièrement en contact avec ces mairies afin d’y apporter des solutions.

 

Pour le second degré, nous avons soulevé la difficulté qu’auraient le conseil régional et le conseil départemental à nettoyer les salles de classes plusieurs fois par jour (comme le souligne d’ores et déjà le département d’Indre-et-Loire), sachant qu’ils sont déjà en sous effectifs que la totalité des agents ne pourra pas être sur le terrain, entre autre à cause des problèmes de santé. La question du nettoyage des ateliers professionnels et techniques a été posée.

 

Réponse de l’IA : sur l’ensemble de la problématique du nettoyage des locaux, l’IA est en attente des préconisations nationales, tout comme le conseil départemental de Loir-et-Cher. Les précisions seront données ultérieurement. Si pas possible de nettoyer, pas d’ouvertures. Pas de réponse non plus sur les ateliers.

 

  • Distanciation sociale :

Pour la FSU, le public accueilli rend difficile voir illusoire de garantir la distanciation sociale entre élèves, mais aussi entre profs et élèves dans le cadre d’un cours.

 

  1. Plan de reprise à la DSDEN :
  • Construction d’un questionnaire à destination des agents
  • Plan de reprise d’activité en réflexion.

Les agents seront aussi formés à ces nouveaux gestes.

Pour la FSU, les mesures présentées pour la DSDEN devraient être mises en place dans tous les établissements avant la reprise :

– définition des sens de circulation

– affichage du nombre de personnes maximales par classe

– fréquence de nettoyage des locaux / sanitaires

– gestion des intercours et des temps de pause

C’est à partir d’un protocole que les chefs d’établissement pourront, en s’appuyant sur les CoHS ou les représentants élus au CA définir les conditions de reprise.

 

Mme L’inspectrice a précisé qu’un protocole devait être présenté au CTA du mercredi 29 avril.