Autotests des personnels :
Dans les écoles, les autotests ont pu être mis à disposition des enseignants dans la semaine du 26 avril.
La FSU a fait remonter la problématique du nombre insuffisant de tests par rapport au nombre d’adultes présents dans les écoles.
L’Inspectrice d’Académie argue du fait que tous les personnels ne sont pas volontaires. Le stock actuel couvre donc les besoins exprimés par les personnels jusqu’au réassort qui aura lieu dans la semaine du 17 mai.
Suite à une proposition de la FSU, Mme l’Inspectrice d’Académie va demander aux circonscriptions de se tourner vers les écoles afin de connaître la « réelle utilisation » des autotests et gérer ainsi au mieux les stocks.
La FSU a demandé à ce que des ordres de mission soient délivrés aux collègues qui en feraient la demande pour aller les récupérer.
Dans le second degré, la livraison des tests n’a commencé qu’en ce début de semaine. Les personnels souhaitant se tester doivent se faire connaître auprès leur hiérarchie. La date d’une nouvelle livraison dans les établissements n’est pas encore connue.
Autotests des Elèves :
Dans les lycées, des séances de tests seront organisées pour les élèves volontaires.
A ce jour, aucune possibilité de s’autotester à domicile n’est envisagée.
Les élèves en lycée professionnel actuellement en PFMP pourront se faire tester dans leur établissement s’ils le souhaitent.
La FSU a interrogé sur l’organisation de ces séances de tests : encadrement, responsabilité…
Mme l’Inspectrice d’Académie a fait savoir que chaque lycée pourra employer un médiateur à temps plein jusqu’au 6 juillet pour encadrer ces séances en complément des infirmières scolaires.
Ces médiateurs seront recrutés par les chefs d’établissement mais leur contrat sera signé par le rectorat. Les médiateurs pourront être recrutés parmi des AED (mais pas exclusivement) qui ne travailleraient pas à temps complet.
Tests salivaires :
Cette campagne se poursuit dans les écoles. Le calendrier de celle-ci s’articulera avec les résultats des autotests des personnels et des remontées de fermetures de classes.
Il a été précisé que les enseignants ne pourront pas bénéficier de ces tests salivaires dès lors qu’ils ont des autotests à disposition.
Interrogée par la FSU, l’Inspectrice d’Académie informe qu’elle n’a pas de retour statistique sur le taux de consentement des parents même si par ailleurs la confiance en ces tests semble réelle. La procédure va évoluer de manière importante. Les tests salivaires seront fournis aux écoles qui les transmettront aux familles. Ces dernières réaliseront le test à domicile et le rapporteront à l’école. Le laboratoire viendra ensuite les récupérer. L’intérêt de cette procédure est de réaliser des tests sur une échelle bien plus large puisqu’elle nécessite peu de mobilisation en personnels pour les encadrer.
Pour les directrices et directeurs d’école, l’objectif serait de réduire la charge de travail avec la fin du recueil des autorisations parentales. A ce jour, il n’y a toutefois aucune certitude sur la disparition de ce consentement préalable.
Consigne de Non-brassage des élèves :
Si une classe est fermée pour raison sanitaire alors tous les élèves doivent rester à l’isolement.
En cas de fermeture de classe en raison de l’impossibilité de remplacer un enseignant absent, si des enfants de personnels prioritaires ont besoin d’être accueillis, l’Inspectrice d’Académie invite à se rapprocher des collectivités locales pour faire appel à du personnel territorial.
Sur la consigne du non brassage pour les élèves d’ULIS, nous invitons les collègues à nous contacter pour obtenir une réponse adaptée à la situation de leur école ou établissement.
Après avoir été interrogée par la FSU, Mme l’Inspectrice d’Académie informe que ce 11 mai, 4 classes sont fermées pour cause de non remplacement. Ce nombre est monté jusqu’à 16 dans les semaines précédentes.
Depuis le 26 avril, 73 classes ont été fermées en Loir-et-Cher.
Présence des agents territoriaux pendant la semaine de confinement :
La FSU est intervenue pour dire qu’elle aurait souhaité que des consignes plus claires soient données quant à la présence des personnels dans les établissements pendant les périodes de confinement. Trop souvent l’ensemble des agents (Labo, collectivité, etc.) n’ont pas vu leur temps de présence réduit, alors que la consigne était de rester au maximum chez soi.
Mise en place des demi-jauges dans les lycées :
Les lycées privés sous contrat ont continué à accueillir l’ensemble de leurs élèves sur une période donnée et n’ont pas appliqué la demi-jauge jusqu’à la reprise de mai. Cette attitude irresponsable a été une nouvelle fois dénoncée par la FSU.
Avant les vacances, certains chefs d’établissement avaient tenté d’augmenter le nombre d’élèves présents simultanément. La FSU s’était opposée à ces mesures qui entraient en contradiction avec la situation sanitaire. La suite nous avait donné raison.
L’Inspectrice d’Académie précise que les stagiaires du GRETA ne sont pas concernés par la demi jauge car ils ne relèvent pas de l’Education Nationale.
Organisation et correction des examens dans le second degré :
La FSU a alerté l’Inspectrice d’Académie sur les conditions de correction d’examen en CFA : certains collègues PLP se voient convoqués pour corriger des copies à 20 enseignants dans une même salle qui devront avoir un regard croisé sur chaque copie d’élève. L’Inspectrice d’Académie s’engage à faire remonter cette problématique au Rectorat.
Afin de limiter un maximum de possibles cas contacts lors des examens, l’Inspectrice d’Académie préconise une semaine de travail à distance pour l’ensemble des collégiens et lycéens concernés afin de limiter tout risque de contagion.
La FSU demande à ce que les épreuves écrites soient organisées dans un nombre de salles suffisamment important pour limiter le nombre d’élèves dans une même salle en cas de cas positif chez l’un d’eux. Si cela aurait pour inconvénient de devoir mobiliser davantage de personnel, cela permettrait de limiter le nombre d’élèves qui se verraient interdits de poursuivre leurs épreuves.
Capteur de CO2 et aération des salles :
Depuis maintenant près d’un an, la FSU demande à ce que notre employeur se rapproche des collectivités locales pour les inciter à équiper les écoles et établissements de capteurs de CO2. Cette demande est d’autant plus légitime que les collectivités avaient jusqu’en 2020 pour vérifier la qualité de l’air dans leurs locaux.
Mme l’Inspectrice d’Académie répond qu’elle verra à se rapprocher du Préfet sur cette question, tout en rappelant l’importance d’aérer les salles de classe de manière régulière et ce, même hors temps de pandémie.
Vaccination :
Deux séances de vaccination ont été ouvertes aux personnels de l’Education Nationale de plus de 55 ans. L’Inspectrice d’Académie n’a pas d’élément permettant de mesurer si les enseignants ont répondu favorablement ou non à ces campagnes de vaccination.
Nous avons sur ce point demandé, comme nous l’avions déjà dit à Monsieur le Préfet, que des sessions soient mises en place à Vendôme et Romorantin.
ASA pour Personnels vulnérables :
Tant que les consignes ministérielles restent inchangées, les personnels vulnérables placés en ASA jusqu’au 31 mai verront leur ASA prolongée à compter du 1er juin sans aucune démarche de leur part.