Communiqué de presse
Avenir du collège Rabelais de Blois :
Réunion publique le 10 octobre 2023
Maison de Bégon-Blois
Au mois de juin, le Conseil Départemental annonçait la fermeture pure et simple du collège Rabelais à Blois et la répartition des élèves dans les autres collèges de la ville (hors Bégon).
Loin d’assurer la mixité sociale, ce projet entraînera la disparition d’un service public dans les quartiers nord de la ville alors que les besoins des populations y sont les plus importants. En agissant ainsi, le conseil départemental abandonne le principe de départ de l’éducation prioritaire qui est de donner plus à celles et ceux qui ont le moins.
Décider la fermeture de ce collège entraînera la sortie immédiate des écoles J.Ferry, Mirabeau, J.Marchais, J.Perrin, C.Rol Tanguy, du dispositif Education Prioritaire ! Qui peut concevoir cela !
En prenant cette décision de façon unilatérale sans consulter les autres parties prenantes et en balayant sans discussion toute solution alternative le Conseil Départemental s’assoit sur la démocratie.
Pourtant un autre projet existe, qui demande certes des investissements, mais qui permettrait de construire une mixité sociale dont beaucoup parlent, mais que finalement peu souhaitent réellement mettre en œuvre. Cette solution, les syndicats aujourd’hui à la FSU la portent depuis presque 40 ans. Elle consiste en la construction d’un nouveau bâtiment en frange de la ZUP, destiné à accueillir les élèves de l’actuel secteur de Rabelais et ceux des quartiers ouest de Blois. En redéfinissant une sectorisation cohérente, ce nouveau collège Rabelais pourrait être plus mixte socialement et garantirait aux élèves de conserver les moyens et les particularités liées à l’éducation prioritaire. Le coût de cet investissement, qui, au-delà de l’éducation nationale, concerne l’ensemble de la politique de la ville pourrait être supporté par plusieurs parties, telles que l’État, les fonds européens et les collectivités locales.
Ce projet est autrement ambitieux. Il fait le pari de la mixité sociale et du vivre ensemble. Son prix est celui de l’avenir de la jeunesse et de la paix civile.
Pour en débattre et détailler ses propositions, la FSU organise une réunion publique le mardi 10 octobre à 18h à la maison de Bégon, avenue de France à Blois.