Un projet de régression sociale !

Manifestations dans le département :

– Romorantin : 10h30, place de la Paix

– Vendôme : 10h30, place de la Liberté

– Blois : 14h30, devant la Préfecture

Le gouvernement a donc tranché et écarte tout nouveau financement pour les retraites au nom de la sacro-sainte baisse du coût du travail. Les annonces de la première ministre sont d’une grande brutalité : report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite et accélération de la précédente réforme qui a pour conséquence de porter la durée de cotisation à 43 annuités dès 2027. Si elle consent à augmenter les cotisations employeurs pour l’assurance vieillesse, Élisabeth Borne rassure immédiatement le patronat en lui promettant une baisse du même niveau des cotisations « accident du travail ».

On cherche les mesures de justice sociale… la retraite minimale garantie à 1200€ ne concernera que les personnes ayant une carrière complète… Autant dire peu de monde. Pour les fonctionnaires, la promesse d’appliquer la retraite progressive existant dans le privé est bien loin d’être équivalente à la cessation progressive d’activité supprimée en 2007. En effet, celle-ci consiste à devoir liquider une partie de sa retraite et en conséquence de perdre des droits. C’est d’ailleurs pour cela que le dispositif est très peu utilisé dans le privé.

Enfin, en affichant sa volonté de supprimer certains régimes spéciaux, la première ministre s’enfonce dans un dogme de classe qui nie les spécificités propres à ces métiers et qui, contrairement à ce que prétendent libéraux et conservateurs, ne créent pas d’inégalité entre les différents régimes.