Des luttes féministes s’organisent partout dans le monde pour exiger l’égalité en droit, l’égalité professionnelle, le droit de vivre dans un monde de paix, désarmé et sans violences sexistes et sexuelles. Comme tous les ans, le 8 mars 2022 sera l’occasion de manifester notre solidarité internationale avec les femmes et les peuples qui se soulèvent pour une société plus juste et plus égalitaire. Nous sommes particulièrement solidaires cette année des femmes afghanes dont les droits sont actuellement quasiment réduits à néant par le régime autoritaire et réactionnaire des Talibans et qui continuent à résister au péril de leur vie.

Nous sommes également solidaires du peuple ukrainien et en particulier des femmes ukrainiennes qui subissent aujourd’hui les conséquences de la guerre, dont elles sont souvent les premières victimes.

En France, le 8 mars sera l’occasion de démontrer cette année encore le grand fossé entre les discours et les actes de ce  gouvernement. Alors que c’était une grande cause du quinquennat, les inégalités salariales n’ont pas bougé, les agentes continuent de percevoir des salaires 19% inférieur dans la fonction publique. Dans cette période d’inflation galopante, sans mesures générales de revalorisation salariale, actives et retraitées vont en payer le prix fort. La FSU portera haut et fort l’urgence sociale que représente le dégel de la valeur du point d’indice mais aussi l’exigence de mesures ambitieuses en faveur de l’égalité professionnelle femmes/hommes.

Pour l’égalité salariale, on ne lâchera pas !

Parce que l’égalité salariale doit devenir enfin une réalité, la FSU appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser. Il est possible d’obtenir l’égalité salariale en augmentant les salaires de toutes et tous. Ensemble, mobilisons nous pour forcer ce gouvernement à prendre enfin des mesures concrètes pour l’égalité professionnelle et contre les violences sexistes et sexuelles !

Dans le Loir-et-Cher, les organisations syndicales appellent à faire du mardi 8 mars, une journée de luttes et de manifestations :

  • À Romorantin, à 10h30 Place de la Paix,
  • À Bracieux, devant l’EHPAD à 10h30,
  • À Blois, à 16h00 devant la Place Victor Hugo, pour un débrayage à partir de 15h40, heure à partir de laquelle les femmes cessent d’être rémunérées compte tenu des écarts de salaires.