Le 2 septembre s’ouvrait le procès dit « des viols de Mazan ». Malgré la transformation actuelle de la société, ce procès met en lumière un décalage insupportable, encore très présent et diffus, sur ce qu’est vraiment le viol. Il est temps de se confronter à sa réalité si tristement banale où les victimes sont si mal défendues, écoutées, comprises et concrètement soutenues.
Seule une femme et plus généralement la personne concernée peut exprimer un consentement, contrairement à la ligne de défense de certains accusés. Nier ce principe revient à nier l’humanité de la victime. La société doit se mobiliser pour faire exister ce droit et son bien-fondé sans aucune exception.
La FSU rappelle le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. Elle affirme que les pouvoirs publics ont un rôle à jouer en matière de législation, d’éducation, d’encadrement pour lutter contre cette forme de domination d’un être envers un autre.
Elle apporte son soutien à Gisèle Pélicot, et à toutes les victimes d’agressions sexuelles et de viols et appelle à participer au rassemblement organisé par la CGT, Solidaires, le Planning Familial, le collectif des droits des femmes et Noustoustes, ce mercredi 18 septembre à 18H00 devant le tribunal de Blois.